jeudi 28 juillet 2011

Sénégal : 20 millions FCFA pour l'entrepreneuriat féminin

Le ministre sénégalais de Entrepreneuriat féminin et de la Microfinance, Seynabou Ly Mbacké, a remis le 27 juillet à Saint-Louis, une subvention de 20 millions FCFA (soit 30.500 euros) au Réseau des femmes pour le développement économique et social (REFEDES).

Seynabou Ly Mbacké, ministre de l'Entrepreneuriat féminin et de la Microfinance.

Cette subvention du Fonds de l’entrepreneuriat féminin vise à aider les femmes à faire face à l’écueil de l’accès aux ressources financières pour mener leurs activités. Sur les modalités d’obtention de cette subvention, Seynabou Ly Mbacké a invité les femmes à s’organiser et à saisir ses services pour constituer des dossiers bancables, afin de bénéficier de ce fonds qui leur est destiné.

La ministre a salué "le courage" des femmes qui font preuve d’une ingéniosité certaine dans les domaines de l’artisanat et de la culture maraichère ainsi que céréalière : "ces subventions vont permettre de booster ces activités".

Composé de 3.500 membres, le REFEDES a été choisi "pour avoir répondu aux exigences édictées par ce fonds’", a affirmé Mme Mbacké, soulignant que le taux d’intérêt appliqué est de 5% pour un différé pouvant aller jusqu’à six mois.

Lire également :

- Mansour Ndiaye candidat à la Présidentielle 2012 au Sénégal
- Consortium régional de microfinance au Sénégal
- Sénégal : le plafond d’usure à 27% doit être revu à la baisse

Source : Agence Presse Sénégal

mercredi 27 juillet 2011

Microfinance au Maroc : Tariq Sijilmassi réélu président de la FNAM

Au Maroc, Tariq Sijilmassi, actuel président de la Fondation Ardi, a été réélu pour un second mandat à la tête de la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM), à l'issue de l'assemblée générale tenue le 7 juillet. Tariq Sijilmassi dirigera donc la FNAM trois ans de plus.

Federation nationale des associations de microcrédit fnamLogo de la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM) du Maroc.

Tariq Sijilmassi est également président du directoire du Crédit agricole du Maroc, président du comité d’organisation du Salon international de l’agriculture de Meknès et président de l’Association du Crédit agricole pour le Moyen-Orient et l’Afrique du nord.

A Propos de la FNAM

La FNAM est une entité déclarée sous forme d'association à but non lucratif. Elle a été créée le 4 octobre 2001. Elle regroupe 12 associations marocaines de micro crédit (AMC). La Mission de la FNAM est de contribuer à la réduction de la pauvreté au Maroc et à l'aboutissement des objectifs de développement humain. La FNAM cherche à développer et promouvoir des outils, des stratégies et des initiatives visant à renforcer le rôle et rehausser sa capacité et celle de ses membres afin de maintenir et garantir la viabilité du secteur national du microcrédit.

fondation ardi microcrédit marocLogo de la Fondation Ardi au Maroc.

A propos de la Fondation Ardi

La Fondation Ardi a été créée en 2001 sous forme d’association d’intérêt économique et social, sans but lucratif. Elle a pour mission de lutter contre l’exclusion financière et de promouvoir la micro-entreprise particulièrement en milieu rural, à travers l’exercice et la promotion du microcrédit. La Fondation Ardi se veut le prolongement de l’activité du Crédit Agricole du Maroc vers les populations rurales non servies par les financements bancaires traditionnels.

- Lire également : "Fouad Abdelmoumni et la microfinance au Maghreb".

Source : La Vie Eco.

mardi 26 juillet 2011

La BERD soutient la microfinance au Kirghizistan

La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) intensifie son soutien au secteur financier dans la République kirghize (ou Kirghizistan, ou encore, Kyrgyzstan) avec un prêt de 270 millions de soms (soit 6 millions de dollars) à Bai Tushum and Partners, l'institution de microfinance phare du pays, afin de mieux financer les petites entreprises et favoriser l'entrepreneuriat local.

microfinance kyrgyzstan kirghizistanBai Tushum & Partners : l'instution de microfinance soutenue par la BERD.

Avec ce nouveau programme de financement dans une monnaie locale (local currency lending programme), la BERD souhaite soutenir le développement du secteur privé et les institutions de microfinance, en évitant de prendre des risques sur les taux de change.

Un accord signé lors du Sommet 2011 de la microfinance en Asie Centrale

Lors du Sommet 2011 de la microfinance en Asie Centrale, organisé les 7 et 8 juillet à Bichkek, Kenji Nakazawa, chef du Bureau de la BERD en République kirghize, a déclaré : "avec ce nouvel investissement, la BERD continue d'accorder une haute priorité à ses investissements dans les pays en début de transition, comme c'est particulièrement le cas en République kirghize, après les événements tragiques survenus récemment. Fondamentalement, les clients de Bai Tushum et Partners obtiendront de meilleurs services et un accès plus facile à une trésorerie avec un taux d'intérêt mieux maîtrisé, grâce à des prêts en monnaie locale".

- Lire le communiqué de la BERD.
- Lire également : La microfinance en Ouzbékistan.

lundi 25 juillet 2011

La BEI lance un fonds de microfinance en faveur de l'agriculture durable en Afrique

La Banque Européenne d’Investissement (BEI), conjointement avec l’Agence Française de Développement (AFD) et un consortium d’institutions de développement, d’investisseurs sociaux et d’organismes de microfinance, ont lancé le 21 juillet le Fonds européen de financement solidaire pour l’Afrique (FEFISOL), le premier instrument de microfinancement rural spécialisé dans l’appui au commerce équitable et aux petites entreprises de production biologique en Afrique. Doté d’une enveloppe de 15 millions d’euros, le Fonds répondra aux besoins aigus de microfinancement des ménages ruraux pauvres et contribuera à financer des investissements agricoles de petite dimension sur l’ensemble du territoire africain.

FEFISOL Banque europeenne investissement micfrofinanceLancement du premier fonds de microfinance en faveur de l'agriculture durable en Afrique.

Soutien financier de SIDI, d'Alterfin et d'Etimos

Les trois investisseurs sociaux qui fourniront au Fonds un soutien spécialisé sont Solidarité internationale pour le développement et l’investissement (SIDI), une association française de développement qui gérera le Fonds, l’institution belge de développement Alterfin et l’organisme italien Etimos. Le FEFISOL, dont le capital devrait doubler d’ici à 2013, appuiera des institutions de microfinance qui aident des ménages pauvres dans des zones rurales dépourvues des canaux conventionnels de crédit. La microfinance rurale permettra de soutenir des activités rémunératrices et de réduire la dépendance à l’aide extérieure.

FEFISOL financera des institutions de microfinance et des organisations de producteurs sur le continent africain en devise locale. Les organismes africains de microfinance bénéficieront d’un prêt bonifié accordé par l’AFD qui absorbera les pertes de change sur les devises locales. Il appuiera spécifiquement des organisations de producteurs actives dans les domaines du commerce équitable et des produits biologiques, ce qui contribuera à stimuler la qualité et le développement de leurs activités à long terme, notamment par l’accès à de nouveaux créneaux de marché. SOS Faim et le Réseau africain de microfinance prêteront leur concours, aux côtés d’organisations spécialisées dans le commerce équitable implantées en Afrique.

Une assistance technique sera également fournie pour aider les institutions de microfinance à élaborer de nouveaux produits, à améliorer la planification des activités et à développer les capacités des ressources juridiques et humaines. Cette initiative vient en complément du fonds de microfinance rurale (REGMIFA) lancé plus tôt dans l’année avec le soutien de la Banque européenne d’investissement et des institutions européennes de financement du développement.

Plutarchos Sakellaris microfinance afriquePlutarchos Sakellaris, vice-président de la BEI chargé des opérations en Afrique.

Agriculture biologique et commerce équitable

Plutarchos Sakellaris, vice-président de la Banque européenne d'investissement chargé des opérations en Afrique, a commenté : "la Banque européenne d’investissement reconnaît le rôle spécifique que jouera le FEFISOL pour soutenir les fermiers africains qui pratiquent l’agriculture biologique et pour améliorer l’accès aux marchés du commerce équitable. Nous sommes déterminés à aider les institutions de microfinance à promouvoir le développement économique et la lutte contre la pauvreté en Afrique".

- Lire le communiqué de la Banque Européenne d'Investissement.

vendredi 22 juillet 2011

Temenos et Microsoft s'allient pour développer la microfinance

Élu "Partenaire Microsoft de l'année" pour les services financiers, Temenos à annoncé le 14 juillet, lors de la Conférence mondiale des partenaires Microsoft à Los Angeles, a lancé un modèle de mise en marché complémentaire s'appuyant sur les technologies Microsoft pour permettre un accès abordable aux sources de financement dans les marchés émergents. Un outil technologique qui favorise le développement de la microfinance.

Une technologie en nuage pour transformer le secteur de la microfinance

Ce récent développement s'appuie sur le travail novateur entrepris par Temenos et Microsoft Corp. pour proposer TEMENOS T24 (T24) sur la plate-forme Windows Azure est marqué par la mise en œuvre réussie de cette offre logicielle sur un réseau de six organismes de microfinancem mexicains en mai 2011. Ceci représente le premier cas en direct d'opérations essentielles exécutées sur la plate-forme Azure. Temenos propose également désormais sa solution en nuage en Afrique, et prochainement en Asie du Sud et du Sud-Est, et sur d'autres marchés.

Murray Gardiner, directeur de la division Microfinance and Community Banking chez Temenos, explique : "aujourd'hui, la virtualisation des technologies de l'information gagne du terrain dans le secteur de la microfinance car de plus en plus d'organismes de microfinancement reconnaissent la rentabilité d'opérer de cette manière. L'investissement en matière d'infrastructure autour de la technologie du nuage effectué par Microsoft et Temenos profite de la solidité de la position de Temenos sur le marché international et s'appuie sur un objectif commun : la transformation du secteur de la microfinance".

Simon Witts, Vice-président administratif de la division Enterprise & Partner Group chez Microsoft, ajoute : "nous sommes déterminés à encourager les solutions technologiques en faveur du changement social et de l'amélioration des vies des populations défavorisées du monde entier. Pour relever ce défi sur les marchés émergents, il sera nécessaire de transformer une demande latente en services financiers en une demande effective pour de réels produits financiers. Avec l'infrastructure en nuage Windows Azure, Microsoft et Temenos s'engagent à fournir ces services aux organismes de microfinancement et, ensemble, nous contribuerons à transformer les services financiers pour les 2 milliards de personnes vivant avec mois de 2 dollars par jour".

Le fonctionnement concret du système T24

La disponibilité du système T24 sur la plate-forme Windows Azure permet aux institutions financières de transférer leurs opérations vers un modèle tarifaire à bas coût basé sur la consommation. Les banques n'ont désormais plus besoin d'augmenter leurs budgets et de passer du temps à mettre en place et à faire fonctionner des ressources matérielles : l'exécution de T24 en mode natif sur Windows Azure leur permet d'adapter leurs ressources efficacement et d'augmenter le volume en fonction de la demande des clients.



A Propos de Temenos

Fondé en 1993, Temenos Group AG est un fournisseur international de logiciels bancaires pour les services bancaires de détail, de correspondance, d'entreprise, universels, privés, islamiques, de la microfinance et à destination des communautés.

Source : PR Newswire.

jeudi 21 juillet 2011

Microfinance : Advans-Côte d'Ivoire financée par la Banque mondiale

La Société financière internationale (IFC), l’institution du Groupe de la Banque mondiale chargée des opérations avec le secteur privé, apporte un million de dollars (environ 500 millions de Fcfa) au capital de l’institution de microfinance, Advans-Côte d’Ivoire.

Advans Cote d'Ivoire
Le vice-président de l'IFC pour l’Afrique subsaharienne, Thierry Tanoh, et le représentant d’Advans, Claude Falgon, ont signé le 18 juillet à Abidjan la convention de financement. Claude Falgon a admis que cette prise de participation de l'IFC permettait à Advans-Côte d'Ivoire de bénéficier de ressources complémentaires utiles à son développement.

A propos d'Advans SA

Advans SA, société d’investissement en capital-risque spécialisée en microfinance, est basée au Luxembourg et a été créée en août 2005 avec un capital mobilisable s’élevant à 17,1 millions d’euros. La mission d'Advans SA est de bâtir un réseau d’institutions financières offrant des produits de crédit et de dépôt et d’autres services financiers classiques aux micro, petites et moyennes entreprises qui ont un accès limité, voire inexistant, au système financier formel.

Créé en juin 2009, Advans Côte d’Ivoire a pour but d’offrir aux PME des services financiers de qualité et ainsi de soutenir leur croissance. Advans Côte d’Ivoire, créé en 2009, propose des produits de crédit et d’épargne à Abidjan et, progressivement, dans les autres villes principales du pays et les zones rurales

Source : Fraternité Matin

mercredi 20 juillet 2011

La microfinance en Tunisie selon Michael Philipp Cracknell

Le site économique tunisien Webmanagercenter.com a publié un long entretien avec Michael Philipp Cracknell, co-directeur de l'institution de microfinance Enda inter-arabe. Michael Philipp Cracknell raconte comment il a créé cette institution avec sa compagne Esma Ben H’mida, depuis plus de 15 ans. Il donne également son point de vue sur l'évolution de la microfinance en Tunisie. Selon lui, le gouvernement doit réviser les lois d'encadrement de la microfinance et mobiliser l'épargne, autoriser la micro-assurance (jusqu'ici interdite), donner accès à la couverture sociale pour tous les micro-entrepreneurs même s'ils ne paient pas d'impôts, et le développer le mobile banking, surtout pour aider les zones rurales éloignées des villes et des banques.

Michael Philipp Cracknell Enda microfinance tunisieMichael Philipp Cracknell, co-directeur d'Enda Inter-arabe.

Le ministère des Finances a annoncé qu’il est en train de réviser la loi régissant la microfinance. Qu’en est-il ?

La loi actuelle n’encourage pas les bonnes pratiques. Elle date de 1997 mais elle a été mise en place sans consulter les parties concernées comme la BTS et Enda et sans s’inspirer des autres expériences comme le Maroc qui a une loi convenable.

Plusieurs lacunes entourent cette loi. Par exemple, le plafond sur les taux d’intérêt. L’expérience dans le monde a montré que ceci permet aux gens les moins pauvres de profiter des prêts plus que les gens les plus pauvres. Il s’agit aussi du nombre de prêts plafonné. Ce qui fait que, une association qui a le potentiel d’octroyer un nombre plus élevé de prêts, ne peut pas le faire. Ce sont des contraintes pour les associations.

La nouvelle loi devrait instaurer les bonnes pratiques. Sa mise en place encouragerait aussi l’entrée de nouveaux acteurs en scène. Par exemple, ADEI International a probablement en tête d’ouvrir en Tunisie. Il y a aussi OXUS qui est lié à une grande ONG française (ACTED), et qui compte devenir un grand acteur dans le domaine en Tunisie. Il y aura probablement trois ou quatre acteurs qui vont s’installer d’ici 2012. Mais il faut savoir qu’avec le contexte actuel, les choses ne vont pas s’accélérer. Il faut attendre le retour au calme.

Oxus Development network
En tant qu’acteur dans le domaine, quelles sont les réformes que vous estimez nécessaires pour développer la microfinance en Tunisie?

Le microcrédit fait partie de la microfinance. Elle comporte la micro-épargne, la micro-assurance et les transferts d’argent. Les banques ne s’intéressent pas aux petits montants dont les micro-entrepreneurs ont besoin. La même chose pour la micro-épargne. Nous avons constaté que plus de la moitié des comptes-épargne sont inactifs. Nous pensons, d’après notre expérience, que si nous pouvions mobiliser l’épargne, la masse monétaire allait augmenter. Mais apparemment le gouverneur de la Banque centrale est totalement opposé à cette possibilité. Et c’est bien dommage parce que c’est un service qui répond à un besoin. D’ailleurs, beaucoup de nos clients nous l’ont dit : si Enda avait pu nous proposer ce service on aurait eu moins de problèmes, durant ces derniers mois. C’est un service nécessaire pour les personnes pauvres. Mais il faut instaurer des règles prudentielles pour garantir leur argent.

Il y a aussi la micro-assurance. Ce qui s’est passé a montré qu’il y avait un grand besoin. Certains clients ont subi des incidents (incendie, saccage, pillage) mais ils ne sont pas couverts. C’est un autre service proposé par les associations de microfinance dans d’autres pays et que nous ne pouvons pas proposer.

Parallèlement, nous avons proposé au ministère des Affaires sociales la possibilité d’étendre l’accès à la couverture sociale à des gens "auto-employés" même s’ils n’ont pas de patentes. Le grand problème actuellement est que les personnes qui n’ont pas de patentes n’ont pas le droit de s’inscrire à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Au moins 30% des micro-entrepreneurs avec lesquels nous travaillons n’ont pas de couverture sociale et la plupart du temps, ils sont couverts par un autre membre de la famille qui travaille. Il y a des gens qui vivaient très convenablement avec leur micro-entreprise. Mais dans le cas d’une urgence quelconque, ils se trouvent dans des situations dramatiques et tout le capital s’en va.

On est en train d’étudier avec le ministère les cas qui seraient éligibles. Par exemple, avec une carte d’artisan, une personne peut s’inscrire à la CNSS. Et donc on doit aider les artisans à obtenir leurs cartes et avoir accès à la sécurité sociale.

Le mobile banking (ou m-banking) permet de réaliser des opérations bancaires sans se déplacer à la banque. Pratique en milieu rurale.

Dans les zones rurales, il y a des possibilités techniques pour éviter aux micro-entrepreneurs de se déplacer sur de longs trajets pour rembourser un prêt. Il y a deux ans nous avons signé un accord en partenariat avec la Banque internationale arabe de Tunisie (BIAT) et une société qui s’appelle CREOVA pour mettre en place le service mobile banking. Là encore la Banque centrale n’a pas accepté. Ceci prive des gens qui en ont besoin. A Enda, 30% de nos clients sont dans les zones rurales, et nous visons à porter ce taux à 50%. Nous sommes d’ailleurs présents dans tous les gouvernorats, à raison d’au moins un bureau par gouvernorat. Au début de 2011, nous avons ouvert cinq nouveaux bureaux, dont un à Ben Guerdane.

Lire l'entretien complet avec Michael Philipp Cornell.
Lire également : Arnaud Poissonnier et le microcrédit en Tunisie.

lundi 18 juillet 2011

PlaNet Finance lance le programme "Microfinance et femmes" en Afrique centrale

Suite à la clôture du programme « Microfinance et Femmes » en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Côté d’Ivoire), PlaNet Finance a lancé en avril dernier deux projets de promotion de l’entrepreneuriat féminin au Cameroun et en République Centrafricaine. Ces projets ont pu être mis en place grâce à un partenariat avec la Fondation Orange, qui souhaitait investir pour soutenir les femmes et l’éducation. Ces projets se dérouleront d’avril 2011 à mars 2013.

planet finance programme microfinance et femmes
Entrepreneuriat féminin et accès aux services financiers

Les objectifs recherchés sont de sensibiliser sur l’entrepreneuriat féminin, d’outiller les femmes entrepreneures dans le cadre du développement ou de la création d’entreprise mais aussi de leur permettre d’accéder aux services financiers de proximité.

Ces projets seront menés en partenariat étroit avec des Institutions de Microfinance et des associations locales (alphabétisation, pépinières d’entreprise, centres de formation) afin de renforcer les capacités des organisations locales et de pérenniser l’offre de services financiers et non financiers.

planet finance group paris attaliLogo de PlaNet Finance.

Entretien avec Doumenc Aidara

Clémence Doumenc Aidara, Directrice Régionale Afrique de l’Ouest et Centrale pour PlaNet Finance, explique les détails du programme "Microfinance et femmes" :
En République Centrafricaine, l’objectif du projet est de réduire la vulnérabilité des femmes par le biais de l’alphabétisation, de la formation et l’accès à des services de microfinance adaptés. Afin d’intégrer les populations les plus exclues, le projet est doté d’un volet alphabétisation fonctionnelle (plus de la moitié de la population est analphabète). Les bénéficiaires pourront ainsi lire, écrire et tenir une comptabilité simplifiée en langue nationale à la fin du projet.

Nous accompagnerons également les institutions de microfinance partenaires dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de renforcement institutionnel. Ces institutions bénéficieront ainsi d’appui, notamment en formation, logistique, réactualisation des textes de base et ligne de crédit. Par ailleurs, les personnes ressources des IMF partenaires seront formées sur les méthodologies d’accompagnement des microentrepreneuses. Ces personnes seront ainsi en mesure de former ou de conseiller les microentrepreneures dans la gestion et la conduite de leurs petites entreprises.

Au Cameroun, l’objectif du projet est de renforcer l’autonomie financière des femmes entrepreneures bénéficiaires du projet à travers l’augmentation et la stabilité des revenus tirés de leurs activités économiques. Dans ce pays où l’entrepreneuriat est très développé, nous avons souhaité axer plus spécifiquement le projet sur les services d’appui à la petite entreprise.

Le projet permettra de doter les femmes entrepreneures bénéficiaires d’outils de gestion et de développement de leurs activités économiques. En effet, 100 femmes entrepreneures et 15 femmes créatrices d’entreprise sont formées, suivies et accompagnées dans la gestion de leur entreprise, la gestion d’un crédit, l’utilisation des TIC, et aux cadres administratifs et réglementaires des entreprises. Le projet vise également à améliorer l’accès des services financiers et non financiers via les partenariats entre les Institutions de Microfinance et les Centres de Formation et pépinières d’entreprises.

Lire également :

- Interview d'Arnaud Ventura sur PlaNet Finance et la microfinance
- PlaNet Finance récolte des fonds pour sauver les huîtres du Japon
- PlaNet Finance coache des femmes à Madagascar

mercredi 13 juillet 2011

L'ONG Friendship au Bangladesh

Terra Femina a publié un entretien vidéo avec Runa Khan, fondatrice et présidente de l'ONG Friendship au Bangladesh, également patrie de Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank. En 10 ans, Friendship a amélioré le quotidien de milliers d’habitants du Bangladesh dans des domaines comme la santé, l'éducation, la microfinance et l'accès à l’énergie.

Runa Khan, fondatrice de l'ONG Friendship.

Une microfinance fondée sur l'épargne et le partage des risques

Depuis 1998, Friendship apporte son appui aux communautés les plus pauvres et marginalisées vivant dans les zones fluviales du Bangladesh. Ayant d'abord œuvré dans le domaine de la santé grâce à la mise en service du premier bateau-hôpital du pays, les activités de l'organisation se sont par la suite étendues jusqu'à mettre sur pied des mécanismes de microfinance fondés sur l’épargne et le partage des risques.

Friendship développe également avec GDF Suez le projet "Rassembleurs d'énergies" dont l'objectif est de permettre aux populations défavorisées implantées sur les "chars", des îlots, d’avoir accès à l'électricité dans les quinze ans qui viennent.

Pour en savoir plus :

- Regarder l'entretien vidéo avec Runa Khan
- Site de l'ONG Friendship

mardi 12 juillet 2011

Séminaire de microfinance aux Comores

Le Centre d’Études Financières Économiques et Bancaire (CEFEB), affilié à l'Agence Française de Développement (AFD) a organisé, en partenariat avec l'agence de la capitale comorienne Moroni, un séminaire de formation en microfinance aux Comores, intitulé "Gouvernance, analyse financière et normes prudentielles".

Comores plage microfinance
Le séminaire s'est tenu à Moronisur l'île de la Grande Comore du 6 au 10 juin 2011, puis a été répliqué à Mutsamudu sur l'île d'Anjouan du 13 au 17 juin, afin de profiter à un maximum de participants dans ce pays multi-insulaire.

Deux réseaux mutualistes aidés par l'AFD

Le secteur de la microfinance aux Comores est constitué de deux réseaux mutualistes qui ont bénéficié de plusieurs appuis de la part de l'AFD depuis le début des années 1990, et pour lesquels deux subventions octroyées en 2009 et en 2010 sont en cours de mise en œuvre. Il s'agit de l'Union des MECK (Mutuelles d’Épargne et de Crédit ya Komor) et des Unions Régionales des Sanduk. Ces deux réseaux représentent à eux seuls un tiers du système financier comorien en termes d'octroi de crédits et de collecte d'épargne.

Union Meck microfinance comores plage
Dans le cadre des deux concours financiers de l'AFD, un diagnostic établi dans chaque institution a permis de préciser les besoins en formation des techniciens et élus, alors que les opportunités de formation spécifiques à la microfinance sont rares dans le pays. Les thèmes retenus pour cette première formation du CEFEB aux Comores ont été d'une part la gouvernance et d'autre part les ratios financiers et normes prudentielles. 68 personnes ont participé aux séminaires, réparties équitablement entre les deux îles principales, 5 participants provenant de la petite île de Mohéli. La formation a été principalement assurée par deux spécialistes de Madagascar où l'AFD appuie également les Institutions de microfinance : Jean-Hervé Fraslin, de l'association ICAR, et Thierry Rajaona, du cabinet FTHM International.

Pour en savoir plus sur la microfinance aux Comores :

- Lire l'étude : "Le secteur de la microfinance aux Comores" (2007).
- Site de l'Union des MECK.

Source : Zoubeiri.com.

lundi 11 juillet 2011

Colloque international sur la microfinance du 8 juillet : compte-rendu d'Arnaud Poissonnier

Arnaud Poissonnier, cofondateur de la plateforme de microcrédit Babyloan.org, a publié pour le Figaro un compte rendu du colloque international sur la microfinance, organisé le 8 juillet 2011 à Paris, en marge du G20. En voici la teneur :

Muhammad Muhammed Yunus microfinanceMuhammad Yunus, grand témoin du colloque international organisé à Paris.

Le gratin mondial de la microfinance

« Pour les passionnés du sujet c'est bien au Sénat qu'il fallait être hier, une bonne partie du gratin mondial y était présente, autour du Professeur Yunus, grand témoin du colloque, se sont ainsi succédé à la tribune tout ceux qui comptent dans le secteur, les représentants de grandes institutions de microfinance tel qu'Akleda la cambodgienne, Enda la tunisienne, Accion l'américaine ou Basix l'indienne. mais aussi une vingtaine de banquiers centraux et les français Maria Nowak (ADIE), Jacques Attali (PlaNet Finance) ou Dov Zerah (directeur Général de l'AFD). Les grands acteurs mondiaux de la régulation, du conseil et du financement y avait également envoyé leurs représentants. Au total une quarantaine d'intervenants pour un panorama très complet du sujet. »

« Les échanges de la journée ainsi que les travaux préparatoires ont rappelé le rôle social essentiel de la microfinance autant que ses énormes potentialités. Trois défis majeurs ont été dressés pour les acteurs de terrain et les régulateurs : le défi de la stabilité financière du secteur, celui de l'accès aux ressources, notamment locales, afin d'assurer son développement ainsi que le défi du nécessaire équilibre entre l'inclusion financière et sociale ».

Une vingtaine de propositions concrètes

« Les travaux du colloque ont donné lieu à la rédaction d'une vingtaine de propositions concrètes qui seront remises aux délégations du G20 et du G20 afin qu'elles puissent faire partie intégrante, espérons-le, des travaux de nos chefs d’État lors du sommet de Cannes, en novembre prochain ».

« Car s'il est bien un message que nous retiendrons de cette journée c'est celui d'une finance sociale, directe et efficiente qui n'a rien à envier à la finance traditionnelle dont nous avons subi les abus ces dernières années. Le professeur Yunus lui même incarne assez bien la pensée de tous les acteurs du développement, "aujourd'hui, la microfinance est un outil à la marge de la finance mondiale, pourquoi ne deviendrait-elle pas la référence de la finance en ce qu'elle a d'humaniste, la finance est devenue une industrie au service d'elle-même alors que la micro finance est un outil au service de homme" rien à ajouter, tout y est dit ! »

Lien vers le compte-rendu complet d'Arnaud Poissonnier.

mercredi 6 juillet 2011

Yunus : il n'y a pas de limite au social business

Le Secours catholique a publié sur son site un entretien avec Muhammad Yunus, promoteur du microcrédit, fondateur de la Grameen Bank et Prix Nobel de Paix en 2006. Depuis la publication de son livre "Pour une économie plus humaine", Yunus défend le social business et le développement des partenariats public-privé (PPP) dans un esprit d'économie sociale. Parmi ces initiatives, on peut citer le joint-venture Danone-Grameen pour créer un yaourt enrichi en nutriments destiné aux enfants du Bangladesh ; ou encore le projet Grameen Veolia Water, permettant de distribuer de l'eau potable à un village au Bangladesh. Muhammad Yunus profite également de cet entretien pour condamner les dérives de la microfinance. Selon lui, il faut imposer des limites aux taux d'intérêt des microcrédits.

Muhammad Yunus microfinance social bunsiness
Muhammad Yunus, de la microfinance au social business.

Y a-t-il des limites au social-business ?

Non, aucune. Cette économie possède un potentiel énorme compte tenu du nombre de pauvres. Imaginez le nombre d’entreprises sociales que nous pourrions créer rien que pour permettre l’accès de chaque foyer à l’énergie ! Des sociétés seraient créées pour distribuer à prix abordable des panneaux solaires à chaque famille. Leur objectif ne serait pas de faire du profit mais de protéger la planète. J’ai créé en Haïti un fonds pour le social-business. Au lieu d’attendre que les institutions internationales reconstruisent le pays, j’encourage les Haïtiens à créer des entreprises sociales afin de relever leur économie nationale. Par ailleurs, le social-business ne se limite pas aux pays pauvres, il peut également se développer dans les pays riches, comme aux États-Unis, pour améliorer l’accès à la santé, par exemple. Il n’y a pas d’obstacle au développement du social-business car la créativité humaine n’a pas de limite [...] Le monde doit simplement réussir à sortir de la logique du profit.

Cette notion de profit a pourtant gangrené le microcrédit en Inde…

Il s’agit d’une dérive du microcrédit. Lorsqu’une institution de microfinance fait des prêts à des taux supérieurs à 15 %, on ne peut plus parler de microcrédit. Par ailleurs, les organismes qui entrent en bourse affichent une volonté de faire du profit et s’écartent des principes fondateurs du microcrédit.

Comment prévenir ce genre de dérive ?

Il faut imposer des limites aux taux d’intérêt à ne pas dépasser. Par ailleurs, chaque pays devrait créer une autorité de régulation du microcrédit, comme c’est le cas au Bangladesh depuis cinq ans. Cette autorité délivre une licence aux institutions de microfinance. Elle supervise leurs taux d’intérêt et permet une plus grande transparence. J’ai développé le microcrédit afin de permettre aux pauvres d’améliorer leurs conditions de vie. Je souhaite que cela continue.

Lire également :

- Yunus toujours inquiété par le Bangladesh
- La semaine française de Muhammad Yunus
- Muhammad Yunus et la crise de la microfinance

mardi 5 juillet 2011

Pourquoi les TIC sont un moteur de croissance au Sénégal

Un séminaire de restitution des résultats du programme de recherche TIC, croissance économique et pauvreté financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), a été organisé par le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) le 29 Juin 2011 à Dakar, au Sénégal.

CRES conseil recherche économique sociale sénégal
Une vingtaine d'études sur les TIC, la croissance économique et la pauvreté

Avec le soutien du CRDI, des séries d’enquêtes ont été effectuées au Sénégal sur des ménages, des individus, des micro-entreprises et des institutions de microfinance. Ces interrogations et questionnements faits par des chercheurs du CRES et consultants ont donné lieu à une vingtaine d’études.

La particularité du projet, selon le directeur exécutif du CRES, Abdoulaye Diagne, réside dans le fait qu’il est le premier projet d’expérimentation sur l’impact des TIC sur les niveaux de vie des ménages et sur les performances des entreprises.

Abdoulaye Diagne a précisé que le projet a mis l’accent sur quelques points fondamentaux comme l’approfondissement de la compréhension des interactions entre trois notions clefs : TIC, croissance et réduction de la pauvreté, la révision et l’amélioration des méthodologies pertinentes d’évaluation des effets des TIC sur la croissance économique à travers les micros et petites entreprises, et sur les conditions de vie des ménages. Il met aussi en évidence l’obtention, à travers l’expérience sénégalaise, des évidences empiriques solides sur les effets qu’ont la diffusion et l’utilisation des TIC sur les différentes dimensions de la pauvreté des ménages et surtout l’amélioration de la compréhension qu’ont les décideurs de la contribution potentielle des TIC à leur stratégie de croissance accélérée et aux programmes en cours de lutte contre la pauvreté. Un tel projet peut ainsi contribuer au relèvement de la capacité d’analyse au Sénégal sur les TIC, la croissance et la pauvreté multidimensionnelle.

L'économiste Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du CRES.

La substance des résultats des études

Ce projet du CRES et du CRDI a permis de comprendre qu’il y a bel et bien une amélioration du taux de pénétration des TIC et de leur intensité d’utilisation dans les entreprises. En effet, plus de la moitié des entreprises de l’échantillon enquêté ont vu leurs dotations en TIC augmenter entre 2009 et 2011. Les chercheurs se sont penchés sur le rythme de diffusion et le degré d’utilisation des TIC dans les micros et très petites entreprises sénégalaises pour aboutir à ce résultat.

De même, a argumenté le directeur exécutif du CRES, l’analyse montre que ce sont la localisation géographique de l’entreprise, le niveau d’instruction du chef d’entreprise, l’expérience du chef d’entreprise, son chiffre d’affaire et son secteur d’activité qui se révèlent être les déterminants clés de l’accès des très petites entreprises aux TIC. En conséquence, une meilleure promotion de l’utilisation des TIC au sein des entreprises suppose des politiques aptes à faciliter l’accès des micros entrepreneurs aux facteurs techniques (en particulier, l’électricité), le relèvement du niveau de qualification des dirigeants des micros entreprises.

Dans le même sillage, il existe désormais une idée précise sur « TIC et conditions de vie des ménages ». En effet, les études ont démontré que "l’accès aux TIC devient de plus en plus aisé pour toutes les couches des populations. Ensuite la possession de TIC diversifiés et leur utilisation intensive est en nette corrélation avec le niveau de vie. En effet, ce sont les ménages riches qui non seulement disposent le plus d’outils TIC, mais aussi les utilisent d’une façon plus productive, pour l’éducation, la création de revenus, la recherche d’informations, etc".

Source : Press Afrik.

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samedi 2 juillet 2011

Consortium régional de microfinance au Sénégal

Trois mutuelles d’épargne et de crédit ont partiellement fusionné le 30 juin à Louga (nord du Sénégal) pour donner naissance à un consortium de microfinance destiné à promouvoir le développement de la microentreprise rurale dans la région.

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La nouvelle structure mise en place officiellement au cours d’une assemblée générale constitutive est dénommée Consortium des mutuelles de la région de Louga (CMRL). Elle est le fruit d’un projet de mise en réseau de la Mutuelle d’épargne et de crédit des agriculteurs, pêcheurs et pasteurs de Keur Momar Sarr (MECAP), de la Mutuelle d’épargne et de crédit du Djolof (DJOMEC). Ces deux entités sont complétées par la Mutuelle d’épargne et de crédit de la Fédération des associations de développement communautaire du Njambour (MEC FADEC Njambour).

Ledit consortium se fixe pour mission de "rendre accessibles les services d’épargne et de crédit sous une forme mutualiste aux populations, aux femmes et aux jeunes en particulier pour la promotion des micro-entreprises rurales". La nouvelle structure doit ainsi mettre en place une stratégie de fidélisation de la clientèle, consolider et accroître le sociétariat du réseau dans les différentes zones d’intervention.

Le CMRL va ainsi ouvrir, d’ici à 2013, de nouvelles agences, afin d’élargir sa zone de couverture et mettre en place en même temps des guichets mobiles. Cette stratégie vise à accroître considérablement l’encours d’épargne et de crédit à travers l’amélioration et la diversification de l’offre de service et l’uniformisation des pratiques et des procédures au sein du consortium.

Source : Agence de Presse Sénégalaise.

vendredi 1 juillet 2011

Grameen-Jameel et la Fondation Al Karama signent un accord de prêt de 500.000 dollars

Grameen-Jameel, investisseur social en microfinance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) et la Fondation Al Karama-microcrédit pour l'appui à la microentreprise ont signé le 29 juin à Casablanca un accord de prêt pour financer le portefeuille de prêts d'Al Karama d'un montant de 500.000 dollars. Remboursable sur trois années, ce prêt, qui vient couronner six années de coopération technique et financière entre les deux institutions, vise à appuyer le secteur du microcrédit et à fournir des financements aux ménages à faible revenu au Maroc.

Grameen Jameel Maroc microfinance
Cet accord de prêt, signé en présence de la Directrice générale de Grameen-Jameel, Julia Assaad, et du Président de la Fondation Al Karama-microcrédit, Abdelmajid El Gasmi, a pour objectif de contribuer à financer le portefeuille de prêts d'Al Karama pour l'année 2011 et d'accompagner sa stratégie de croissance.

La Fondation Al Karama, association à but non lucratif agrée par le ministère des finances en tant qu'association de microcrédit, ambitionne d'étendre son intervention pour atteindre 60.000 clients d'ici 2014, essentiellement auprès des femmes et en milieu rural.

Grameen-Jameel créée en 2003 et incorporée en 2007 comme une joint-venture entre la Grameen Foundation et la Fondation Abdul Latif Jameel, a pour mission d'aider à la réduction de la pauvreté en fournissant une assistance technique et financière aux institutions de microfinance.

Source : Maroc Journal.