lundi 31 octobre 2011

Pep Bonet, photographe du microcrédit en Amérique Centrale

Pep Bonet microcredit
Pep Bonet, photographe catalan de 37 ans, a réalisé en octobre 2010 un reportage photo sur le microcrédit en Amérique Centrale (Honduras, Nicaragua, Salvador et Guatemala). Pour ce reportage, intitulé "La banque des pauvres", Pep Bonet a travaillé avec l'association espagnole Treball Solidari.

Maintes fois primé, Pep Bonet a reçu, en 2009, le 2e prix du World Press Photo, catégorie portrait. Il a notamment réalisé des reportages photo sur Lemmy Kilmister, chanteur du groupe de hard rock Mötörhead, les ravages de la guerre civile en Sierra Léone, ainsi que les malades atteints du Sida en Afrique. Ses photos sont visibles sur le site de l'agence Noor. A ne pas manquer !

vendredi 28 octobre 2011

Muhammad Yunus en Russie pour le social business

Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank et Prix Nobel de la Paix en 2006, s'est rendu à Moscou du 19 au 22 octobre, sur invitation d'Elvira Sakhipzadovna Nabiullina, ministre du Développement Economique, afin de discuter de l'économie sociale (social business). Ce n'est pas première fois que Yunus se rend dans un pays étranger pour propager sa vision économique. En effet, en août dernier, il s'était rendu pour les mêmes raisons à Washington aux États-Unis, et à Séoul en Corée du Sud.

Yunus Russia social businessMuhammad Yunus et Elvira Sakhipzadovna Nabiullina à Moscou.

Le ministre du Développement Économique a identifié les villes mono-industrielles (monograd, en russe) des régions les plus reculées de Russie comme zones prioritaires d'expérimentation de programme d'économie solidaire. Il existe 370 villes mono-industrielles (et donc aux mains d'une seule entreprise) dans lesquelles la population subit les fermetures d'usines, entraînant du chômage et la mort d'économies locales.

Muhammad Yunus a également rencontré Yuriev Evgeny, conseiller du Président Medvedev sur les questions sociales. Ils ont discuté de la possibilité d'utiliser l'économie solidaire pour résoudre deux problèmes majeurs : la situation des mères célibataires vivant, sous le seuil de la pauvreté, avec plus de deux enfants, et la situation des jeunes alcooliques et toxicomanes. Une prochaine discussion aura lieu le mois à l'occasion du Global Social Business Summit, organisé à Vienne du 10 au 12 novembre.

Enfin, Muhammad Yunus a signé un memorandum d'entente avec Sergey Katyrin, le Président de la Chambre du Commerce russe dans le but de promouvoir l'économie solidaire dans le pays.

mercredi 26 octobre 2011

PlaNet Finance, la fondation Ardi et les énergies renouvelables

La Fondation Ardi et PlaNet Finance ont organisé le 25 octobre une journée de l'énergie, dans le but de soutenir le développement, l’accès et l’utilisation durable d’énergies renouvelables à travers la microfinance au Maroc et en Égypte. Cette journée, qui s'est déroulée à Chefchaouen au Maroc, avait pour objectif de promouvoir le projet FREEME (Promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique au Maroc et en Égypte). Le projet FREEME a été particulièrement présenté aux bénéficiaires du microcrédit, aux clients de la Fondation Ardi et aux principaux acteurs de la région intéressés.

projet freeme planet finance ardiLogo du projet FREEME, conduit par PlaNet Finance et la Fondation Ardi.

1,35 million d'euros de budget

D’une durée de 3 ans, le projet FREEME dispose d’un budget total pour les deux pays de 1,35 million d’euros, financé à 75% par l’Union Européenne. 4.800 personnes devraient bénéficier du programme au Maroc et en Égypte d’ici 2012. Lancé en avril 2010 au Maroc, par un consortium de partenaires européens et locaux, il est mené par PlaNet Finance, organisation de solidarité internationale œuvrant pour le développement de la microfinance.

Lire également :

- PlaNet Finance lance le programme "Microfinance et femmes" en Afrique centrale
- PlaNet Finance récolte des fonds pour sauver les huîtres du Japon
- Interview d'Arnaud Ventura sur PlaNet Finance et la microfinance

mardi 25 octobre 2011

Le Liban avance dans le classement mondial sur la microfinance

Dans son dernier rapport, l'Economist Intelligence Unit (EIU) a classé le Liban au 38e rang mondial parmi 55 pays en termes d'environnement propice à la microfinance. Le Liban a ainsi amélioré sa position dans le classement par rapport à 2010 où ce dernier figurait au 49e rang. Avec un score de 33,5, le Liban se place ainsi au-dessus de la moyenne des pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA) inclus dans l'étude (32,2 points), mais en dessous de la moyenne mondiale qui s'établit à 41,5 points.

microfinance liban
L'étude de l'institut de recherche affilié à la revue britannique The Economist a classé 55 pays du monde en fonction de l'environnement des affaires propice à la microfinance. Le score attribué aux pays est calculé en additionnant les pratiques réglementaires de chaque État aux instances soutenant la microfinance moins le facteur d'ajustement. Ce dernier est basé sur le score de stabilité obtenu par chaque pays et représente l'impact que pourrait causer un choc politique ou une faible gouvernance sur l'environnement de la microfinance.

Dans le monde, le Liban s'est ainsi placé avant la Chine et le Sénégal alors qu'il s'est fait devancer par le Maroc et Madagascar. Parmi les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, le Liban s'est en revanche placé avant l'Égypte et le Yémen. En termes de cadre réglementaire, le Liban s'est classé au 42e rang parmi les 55 pays du classement avec un score de 37,5. Dans cette catégorie, la place du Liban est restée inchangée par rapport à 2010. Par ailleurs, le Liban a été classé au 25e rang dans la catégorie relative au cadre réglementaire avec un score de 35.

Les obstacles à la microfinance au Liban

En ce qui concerne les pratiques de régulation, l'Economist Intelligence Unit a souligné que les institutions de microcrédits non règlementées au Liban rencontrent des obstacles si elles souhaitent se former et fonctionner. Celles qui sont réglementées ont toutefois une capacité limitée à contrôler et superviser les entreprises de microfinance. Le rapport indique en outre que les normes nationales de comptabilité existent au Liban mais ne sont respectées que par les institutions de microcrédits. Quant à savoir si les règlementations en matière de technologie en place dans le pays permettent l'innovation dans la microfinance, comme dans le secteur de la téléphonie mobile, l'EIU a souligné que l'environnement s'améliore et que les activités sont actuellement dans une phase pilote. Il convient enfin de préciser que le pays a été épargné de tous les troubles politiques susceptibles d'affecter les opérations de microfinance, toujours selon le rapport, cité par le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi.

Source : L'Orient Le Jour

LienLire également :

- Évolution de la microfinance au Liban
- L'USAID alloue 12 millions de dollars pour la microfinance au Liban

lundi 24 octobre 2011

La Commission européenne veut réglementer la microfinance

Convaincue que le microcrédit constitue une réponse efficace à la crise, la Commission européenne se montre décidée à soutenir le secteur. Dernière initiative en date : la publication, en anglais, d'un code de bonne conduite à destination des institutions de microfinance. Selon un fonctionnaire de Bruxelles, "c'est un marché en plein développement. Comme dans les pays du Sud, le microcrédit est un outil performant pour lutter contre le chômage en Europe, notamment dans les États de l'est de l'Union".

muhammad yunusMuhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank et
propagateur du microcrédit au Bangladesh.

Converger les pratiques des 27 pays de l'UE

En Europe, le nombre d'institutions qui délivrent des microprêts n'est pas connu précisément. Elles seraient entre 300 et 350, dans les 27 pays de l'Union. Leurs façons de travailler sont très disparates, notamment en raison de législations nationales dissemblables. Le code permettra sans doute de faire converger les pratiques.

Ce texte, dont la rédaction a été pilotée par l'université anglaise de Salford, est structuré en cinq chapitres : gouvernance, management du risque, indicateurs de reporting, système d'information, relation avec les clients et les investisseurs. Un sixième point, autour de la performance sociale, est prévu pour l'an prochain. "Comment diriger un organisme de microfinance ? Comment gérer la relation client-prêteur ? Quelle attitude adopter avec ceux qui ne peuvent rembourser le prêt ? Toutes ces questions sont abordées, dans le détail", explique un membre de la Commission européenne qui a travaillé sur le sujet. Environ 160 critères sont référencés. Ils sont classés par ordre d'importance. Certains s'adressent à toutes les institutions, d'autres uniquement aux grandes structures. "C'est un texte très ambitieux, souligne Laure Coussirat-Coustère, directrice des opérations de l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie). Le code sert d'abord à indiquer une direction, à montrer ce vers quoi nous devons aller".

Des interrogations, tout de même...

À ce stade, le code ne comporte aucune obligation. Ne s'engagent dans la démarche, pour essayer de coller aux critères, que les institutions qui le souhaitent. L'initiative suscite néanmoins des interrogations. Les professionnels aimeraient savoir si, à l'avenir, Bruxelles se servira du code pour délivrer ses subventions. Ils se demandent aussi qui payera l'audit servant à évaluer les institutions. Pour l'instant, les membres de la Commission européenne ne semblent pas savoir comment évoluera le projet. Ils envisagent de créer un site Internet permettant de rendre public le nom des organismes s'étant engagés dans la démarche. Ils assurent aussi réfléchir à la mise en place d'un label européen, d'ici un à deux ans. Bref, le secteur de la microfinance n'en est qu'au début du long chemin menant à une plus grande professionnalisation.

Source : La Croix.

vendredi 21 octobre 2011

Transparence de la microfinance en Afrique

130 personnes ont participé à la quatrième Foire aux Investisseurs en microfinance organisée par African Microfinance Transparency (AMT) les 13 et 14 octobre 2011 à Accra, au Ghana. L’événement a rassemblé 54 IMF africaines notées provenant de 20 pays, 24 investisseurs en microfinance et plusieurs fournisseurs de systèmes d'information et de gestion (SIG).

African microfinance transparency
La Foire a alterné entre des sessions de speed dating et un éventail de présentations en rapport avec le secteur de la microfinance en Afrique. Les participants ont été contactés à l’avance afin qu’ils choisissent quelles IMF ou investisseurs ils souhaitaient rencontrer, et plus de 500 réunions individuelles ont été organisées.

Niveau record de sponsors et d'investisseurs

Cette année, la Foire a atteint un niveau record en termes de nombre de sponsors et d’investisseurs présents, et une fois de plus, les IMF ont participé en nombre. Comme chaque année, la Foire s’est tenue la même semaine que l’Assemblée Générale d’AMT et qu’une formation pour les IMF sur la gestion de la performance sociale, assurée par le "Social Performance Task Force".

Professeur Kusi, le conseiller spécial du ministre des Finances du Ghana, a reconnu que "les pratiques transparentes, ainsi que l’efficacité, aideront les institutions de microfinance à lever des fonds, à un niveau local et international, ce qui à son tour soutiendra la croissance de leurs portefeuilles ainsi que l’attrait d’un plus grand nombre de clients". Il a également souligné que "les institutions de microfinance ouvertes et transparentes doivent devenir la norme dans le secteur".

- Lire le communiqué d'African Microfinance Transparency.

jeudi 20 octobre 2011

Message de Muhammad Yunus à la Pologne

Dans un message vidéo, Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank et actuel président du Yunus Centre, s'adresse à la Pologne, actuellement à la présidence du Conseil de l'Union européenne. Le propagateur du microcrédit au Bangladesh demande aux autorités de mettre en place une économie qui n'est pas guidée pas le profit maximal mais qui tient compte avant tout des enjeux sociaux et environnementaux, afin de lutter contre la pauvreté et l'exclusion. Yunus expose ainsi son concept de "social business" ou "d'économie solidaire". La Pologne lui répondra-t-elle ?



Lire également :

- Muhammad Yunus en Corée du Sud pour l'économie solidaire
- Muhammad Yunus à Washington DC pour promouvoir l'économie solidaire
- La semaine française de Muhammad Yunus

Microcrédit au Lac-Saint-Jean au Québec

Marie-Annick Fortin, directrice générale du Fonds d’Entraide Communautaire de microcrédit Lac-Saint-Jean, a lancé le 26 septembre un tout nouveau service. Le FEC existe depuis 1994 au Saguenay et l’organisme aura des bureaux à Alma et Roberval, au Québec.

Lac-Saint-Jean QuébecMagnifique paysage de Lac-Saint-Jean, au Québec.

La stratégie développée sera les petits prêts, au maximum 5 000 dollars, pour développer sa petite entreprise : "depuis trois ans, l’envie d’être au Lac-Saint-Jean était présente. Nous allons avoir deux conseillers en poste à travers la région [...] Le député Alexandre Cloutier est allé chercher des enveloppes discrétionnaires à Québec. Sa volonté était d’offrir ce service dans sa communauté". Si une personne souhaite développer son entreprise en médecine non traditionnelle, commerce de détail ou encore en arts, le FEC analysera les demandes et aidera les futurs entrepreneurs à réaliser le plan d’affaires.

Un objectif de 10 entreprises pour Lac-Saint-Jean

Des ateliers de quatre à huit semaines seront proposés aux futurs entrepreneurs afin de réaliser un plan d’affaires préliminaire avant l’analyse finale. Marie-Annick fortin annonce : "au Saguenay, nous donnons 15 prêts annuellement. Nous aidons environ 150 personnes. Nous aimerions que pour la première année, qu’entre 15 000 $ et 20 000 $ soient émis en prêts pour 50 personnes". A Saguenay, le FEC a déjà créé 200 entreprises depuis 1994. Pour le Lac-Saint-Jean, le but est de créer une dizaine de petites entreprises dès la première année.

mercredi 19 octobre 2011

BNP Paribas mise sur PerMicro et le microcrédit en Italie

La banque de détail italienne BNL, filiale de BNP Paribas, a annoncé le 14 octobre un partenariat exclusif avec la principale institution de microfinance du pays, PerMicro. L'établissement, acquis en 2006 par BNP Paribas, va acquérir 15 % des parts de l'IMF et également souscrire à son augmentation de capital actuellement en cours. Au terme de la transaction, la participation de BNL devrait donc être portée à 25 % pour un investissement total de 1,5 million d'euros.

Logo de PerMicro : le microcrédit en Italie.

Corrado Ferretti, Président de PerMicro précise que "la banque deviendra ainsi l'actionnaire majoritaire aux côtés, notamment, du Fonds européen d'investissement". Andrea Veltri, responsable financement banque de détail chez BNL, ajoute qu'"en plus des financements que nous allons apporter, nous fournirons un soutien opérationnel en installant au sein de nos agences des espaces PerMicro".

PerMicro et le microcrédit en Italie

Pour PerMicro, qui opère depuis 2008, l'accord passé avec l'une des principales banques de détail italiennes lui permettra de poursuivre la lutte contre l'exclusion financière, sa priorité. Selon un rapport de la Commission européenne, en 2010, 23 % des Italiens jugeaient difficile l'accès à un compte bancaire de base. En Italie, la microfinance est moins développée qu'en France : c'est ainsi qu'en 2011, PerMicro va atteindre son objectif de 900 prêts accordés alors qu'en France, l'Adie en a accordé plus de 12.000 en 2010.

Ci-dessous, une vidéo de présentation de PerMicro.


mardi 18 octobre 2011

Maria Nowak défend la microfinance dans Le Monde

Dans un débat intitulé "Que peuvent les États face aux marchés ?", publié dans Le Monde en date du 18 octobre, Maria Nowak, ancienne présidente de l'Adie, défend la microfinance. Elle explique : "il existe deux finances de l'ombre. Celle du haut, qui nous occupe ici, et qui profite à quelques-uns. Et celle du bas, le microcrédit, qui est ma spécialité, mais qui n'intéresse personne, alors qu'elle concerne quatre milliards d'individus. Le moment est venu de réduire celle du haut et de développer celle du bas".

Les Indignés, le printemps arabe, le capitalisme fou...

Maria Nowak continue : "mais comme les États sont de plus en plus dépendants de la finance, il semble difficile d'imposer à celle-ci les régulations nécessaires. Il faut donc développer les capacités d'initiative des plus pauvres, de ceux qui paient le prix de la crise alors qu'ils n'en sont pas les responsables. Le coin de ciel bleu, c'est, pour moi, que les gens commencent à en avoir marre. Les Indignés, le printemps arabe... On commence à comprendre que l'on est arrivé à la fin, non pas de l'économie de marché ou du libéralisme, mais d'un capitalisme fou qui ne profite qu'à quelques-uns. Il faut que le capitalisme fasse sa perestroïka, car il est arrivé au même stade que le communisme quand il l'a faite, c'est-à-dire qu'il ne fonctionnait tout simplement plus."

Lire également :

- Bilan de l'ADIE en 2010 pour le microcrédit
- Catherine Barbaroux, nouvelle présidente de l'ADIE

lundi 17 octobre 2011

Nouvelle étude du CGAP sur la finance responsable

Le Groupe Consultatif d'Assistance aux Pauvres (CGAP), organisme mondial dont la mission est de faciliter l'accès au crédit aux personnes pauvres dans le monde entier, vient de publier l'étude
"Responsible finance : putting principles to work", qui estime que le secteur de la microfinance poursuit ses efforts en faveur d'une finance responsable, notamment par des mesures de protection des clients et la prévention du surendettement.



La volonté de faire croître rapidement la microfinance dans les nouveaux marchés s'accompagne d'une détermination renouvelée à fournir un accès à des services financiers responsables, dont les plus grands bénéfices intéressent les personnes pauvres.

Vers une amélioration des contrôles internes

Le CGAP indique que cette évolution peut aussi être bénéfique pour les organismes, car le renforcement de la protection des clients peut aller de pair avec une plus grande fidélité de ceux-ci et une demande pour un éventail plus large de services financiers. Ces organismes qui échouent à améliorer la protection du client encourent le risque d'une réglementation gouvernementale plus forte de leur marché, et même l'éloignement des investisseurs dont le double objectif est d'aider les personnes pauvres aussi bien que de dégager de solides résultats.

Kate McKee, co-auteur de l'étude, estime qu'"aujourd'hui, on comprend beaucoup mieux le besoin d'améliorer les contrôles internes pour des organismes comme les bureaux de crédit et de mettre en place une réglementation saine, tout cela dans l'optique de fournir des services financiers responsables aux 2,7 milliards de personnes qui n'ont pas encore d'accès formel à des comptes d'épargne ou à des crédits. Les fournisseurs de services de microfinance montrent qu'ils ont compris qu'ils doivent en faire plus pour protéger leur base de clients, et ne pas se contenter de la faire augmenter".