Arnaud Poissonnier, cofondateur de la plateforme de microcrédit Babyloan.org, a publié pour le Figaro un compte rendu du colloque international sur la microfinance, organisé le 8 juillet 2011 à Paris, en marge du G20. En voici la teneur :
Le gratin mondial de la microfinance
« Pour les passionnés du sujet c'est bien au Sénat qu'il fallait être hier, une bonne partie du gratin mondial y était présente, autour du Professeur Yunus, grand témoin du colloque, se sont ainsi succédé à la tribune tout ceux qui comptent dans le secteur, les représentants de grandes institutions de microfinance tel qu'Akleda la cambodgienne, Enda la tunisienne, Accion l'américaine ou Basix l'indienne. mais aussi une vingtaine de banquiers centraux et les français Maria Nowak (ADIE), Jacques Attali (PlaNet Finance) ou Dov Zerah (directeur Général de l'AFD). Les grands acteurs mondiaux de la régulation, du conseil et du financement y avait également envoyé leurs représentants. Au total une quarantaine d'intervenants pour un panorama très complet du sujet. »
« Les échanges de la journée ainsi que les travaux préparatoires ont rappelé le rôle social essentiel de la microfinance autant que ses énormes potentialités. Trois défis majeurs ont été dressés pour les acteurs de terrain et les régulateurs : le défi de la stabilité financière du secteur, celui de l'accès aux ressources, notamment locales, afin d'assurer son développement ainsi que le défi du nécessaire équilibre entre l'inclusion financière et sociale ».
Une vingtaine de propositions concrètes
« Les travaux du colloque ont donné lieu à la rédaction d'une vingtaine de propositions concrètes qui seront remises aux délégations du G20 et du G20 afin qu'elles puissent faire partie intégrante, espérons-le, des travaux de nos chefs d’État lors du sommet de Cannes, en novembre prochain ».
« Car s'il est bien un message que nous retiendrons de cette journée c'est celui d'une finance sociale, directe et efficiente qui n'a rien à envier à la finance traditionnelle dont nous avons subi les abus ces dernières années. Le professeur Yunus lui même incarne assez bien la pensée de tous les acteurs du développement, "aujourd'hui, la microfinance est un outil à la marge de la finance mondiale, pourquoi ne deviendrait-elle pas la référence de la finance en ce qu'elle a d'humaniste, la finance est devenue une industrie au service d'elle-même alors que la micro finance est un outil au service de homme" rien à ajouter, tout y est dit ! »
Lien vers le compte-rendu complet d'Arnaud Poissonnier.
Lien vers le compte-rendu complet d'Arnaud Poissonnier.
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