L'ONG spécialisé dans la microfinance Appui au Développement Autonome (ADA) a publié les conclusions de ses débats interactifs organisés en partenariat avec l'European Microfinance Platform. Cinq débats ont été organisés, du 2 au 9 mars. La question principale était la suivante : « La trop forte concentration des investissements étrangers dans un nombre restreint d’institutions de microfinance engendre-t-elle des mauvaises pratiques pour le secteur ? » En décembre 2010, l'ADA avait mis en ligne un document support de 24 pages rédigé par Sophie Wiesner et David Quien.
La dernière journée du débat virtuel de l'ADA (9 mars) était l’occasion pour tous les participants de proposer des actions concrètes à entreprendre par les différents acteurs du secteur (lire les résumés des débats ici) :IMF : se conformer aux règles de bonnes pratiques en microfinance ; mieux communiquer sur leurs pratiques à travers différents outils (sites web, rapports annuels etc.) ;Ces différentes propositions seront analysées plus en détail dans le Document de Suivi qui sera publié par ADA dans les mois à venir.
VIM (Véhicule d'investissement en microfinance) : agir en tant qu’investisseurs responsables ; définir leurs critères d’investissement sur la base de bons rapports de partenariat ;
Associations professionnelles/ Organisations d’appui : fournir des services variés aux IMF (information, formation, appui/ conseil, appui financier, services d’assistance technique etc.) ; défendre les intérêts des IMF auprès des pouvoirs publics et autres parties prenantes ;
Autorités publiques : comme pour le secteur financier classique, meilleure implication des autorités publiques et dialogue avec les autres acteurs dans la définition des stratégies de développement du secteur de la microfinance (surtout dans le domaine de la régulation aussi bien au niveau national qu’international).
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