Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec le gouvernement espagnol, a lancé le Fonds de renforcement des capacités de la microfinance (FRMC) en Afrique. Son objectif est d’accroître les efforts pour renforcer les capacités du secteur financier aux bénéfices des pauvres et des populations à faible revenu du continent, particulièrement auprès de femmes et des populations des zones rurales.
Le FRCM fournira une assistance technique dans de nombreuses régions d’Afrique et fournira des subventions à travers trois appels d’offre, ayant lieu annuellement au cours de 2011-2013. Chaque appel se concentrera sur un ou des domaines spécifiques d’intervention et un ou des ensembles spécifiques de pays africains.
Trois enjeux pour la microfinance en Afrique
L'amélioration de la transparence : le manque de transparence dans l’industrie de la microfinance est une barrière essentielle à la capacité des IMF de lever des capitaux, de gagner la confiance des clients et ainsi, de se développer, de s’étendre et d’approfondir leur portée.
Le soutien de projets dans les zones rurales : la fourniture de finance rurale est plus compliquée que la fourniture de finance urbaine à cause des plus faibles rendements des investissements traditionnels ruraux relativement aux industries et services urbains ; des coûts de transaction unitaires plus élevés provenant d’une faible densité de population, d’une infrastructure de communication pauvre, et de la taille des transactions qui est moins importante ; d’une saisonnalité du revenu plus grande; des risques de l’agro-business ; et des garanties de prêts peu acceptables, provenant principalement de droits de propriétés mal définis.
L’autonomisation des femmes : l’égalité des genres est fondamentale pour réaliser la croissance de l’économie et la réduction de la pauvreté en Afrique. Toutefois, pour beaucoup de femmes, l’accès et le contrôle du revenu et des actifs reste hors d’atteinte. Les services de Microfinance offrent une certaine autonomie aux femmes en les aidant à créer des débouchés et à accroître leur productivité économique.
Les montants des subventions varieront d’environ 200.000 euros à 500.000 euros par projet, en fonction de l’activité, et seront attribués à un total d’environ 8 à 10 récipiendaires. La date limite pour soumettre une proposition est le 19 septembre 2011.
Les candidatures sont possibles ici.
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